La
femme de l'Allemand /
Marie
Sizun, éditions Arléa, mars 2007, 242 pages
L’histoire bouleversante d’une mère maniaco-dépressive
et de sa fille en proie à des sentiments contradictoires pour sa mère :
elle éprouve beaucoup d’amour et d’admiration pour celle qui n’est pas
comme les autres mais aussi de la peur et même de la honte pour celle
qui sombre dans la folie.
Un livre magnifique, sensible dont l’écriture sans effets est d’une
grande délicatesse.
Prix des Lectrices de Elle Roman 2008
Tom, petit Tom, tout petit homme, Tom / Barbara Constantine,
Editeur : Calmann-Lévy (6 janvier 2010) 260 pages
Prix Charles Exbrayat 2010
Tom a 9 ans. Il vit seul avec sa mère dans une vieille caravane déglinguée.
Et des deux, c’est lui le plus mature…Il faut dire que sa mère, Joss, l’a eu
alors qu’elle n’avait que 13 ans et demi.
Comme Joss part souvent le week-end, il doit se débrouiller tout seul et
pour cela va « chaparder » dans les potagers des voisins. Un jour, il trouve
une vieille dame, Madeleine, 93 ans, tombée dans son jardin…
Un livre plein de tendresse aux personnages très attachants.
Au-delà
des pyramides /
Douglas
Kennedy, Editeur Belfond, mai 2010.310 pages
En 1985, alors qu’il était tout jeune journaliste, Douglas Kennedy décide de
partir tout seul, sac au dos, découvrir l’Egypte.
Ce sont ses notes de voyage, tenues au jour le jour, qui vont être à
l’origine de son premier livre.
Un regard intelligent, curieux, des réflexions pleines d’humour sur une
Egypte inattendue, loin des sentiers battus, loin des charters de touristes…
Concerto à la mémoire d'un ange /Eric-Emmanuel Schmitt,
éditions Albin Michel , mars 2010. 229 pages
Fidèle de la bibliothèque
de Chevreuse, j'évite depuis toujours les nouvelles. Dernièrement,
influencée par Béatrice (bibliothécaire), j'ai lu "Concerto à la mémoire
d'un ange" d'Eric-Emmanuel Schmitt et, contre toute attente, ces quatre
nouvelles furent une vraie récréation. Cet ouvrage constitue un ensemble
cohérent, un condensé d'émotion.
Petite note d'humour, Eric-Emmanuel Schmitt, parfait metteur en scène, tend
un fil rouge, Sainte Rita, patronne des causes désespérées.
Goncourt de la Nouvelle 2010
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