Oui, c'est un de ces lieux où
notre cœur sent vivre
Quelque chose des cieux qui flotte et qui l'enivre ;
Un de ces lieux qu'enfant j'aimais et je rêvais,
Dont la beauté sereine, inépuisable, intime,
Verse à l'âme un oubli sérieux et sublime
De tout ce que la terre et l'homme ont de mauvais !
Victor Hugo, Bièvre, Les Feuilles d’Automne, le 8 juillet 1831
Les Orfèvres de la Lumière / Marie-Pauline Gacoin (texte), Vincent Moncorgé (photo) - Belin, 2010 http://www.editions-belin.com/ewb_pages/f/fiche-article-les-orfevres-de-la-lumiere-16718.php
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Le Garçon / Marcus Malte - Zulma, 2016 http://www.editions-stock.fr/derriere-la-grille-9782234077478
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La trilogie écossaise : L'île des chasseurs d'oiseaux / Peter May, Jean-René Dastugue (trad) – Actes Sud, 2011 http://www.actes-sud.fr/catalogue/pochebabel/lile-des-chasseurs-doiseaux
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Vous n'aurez pas ma haine /
Antoine
Leiris
- Editions Fayard, 2016
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Sang et volupté à Bali / Vicky Baum, Maurice Betz (trad) – Ed du Sonneur, 2014 http://www.editionsdusonneur.com/livre/sang-volupte-bali-vicki-baum/
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2ème
partie :
Un Cercle délicieux (dans tous les sens du terme…), sous des
frondaisons automnales chères à Victor Hugo…
A lire avant, ou après…, la visite du Synchrotron Soleil, haut lieu de la recherche à la rencontre du nanomonde et de et de ceux qui l’explorent…
« Nous sommes particulièrement heureux de présenter au public un certain nombre d’œuvres de Victor Hugo marquant son rayonnement à travers le temps et l’espace, jusqu’à nos jours et pour l’avenir. Le poète a situé l’action de dix-sept de ses drames, romans, poésies, essais dans des territoires étrangers ; il s’est engagé pour la cause d’une dizaine de pays et nous exposons les traductions de ses œuvres en dix-huit langues différentes.
Au-delà des chiffres, il est remarquable de constater la réalité vivante des intuitions du grand homme, de ses analyses et de ses prises de position percutantes. Il semble que le temps bonifie sa pensée qui nous donne des jalons pour éclairer l’avenir, comme par exemple l’abolition de la peine de mort et la défense de la démocratie ».
Pour
Victor Hugo, l’unité du monde est fondamentale et soutient le développement
de la démocratie :
« La grande chose de la démocratie, c’est la solidarité. La solidarité
est au-delà de la fraternité ; la fraternité n’est qu’une idée humaine, la
solidarité est une idée universelle ; universelle, c’est-à-dire divine ; […]
Car le propre de la solidarité, c’est de ne point admettre d’exclusion. Si
la solidarité est vraie, elle est nécessairement générale. Toute vérité est
une lueur de l’absolu.
Rien n’est solitaire, tout est solidaire. L’homme est solidaire avec la
planète, la planète est solidaire avec le soleil, le soleil est solidaire
avec l’étoile, l’étoile est solidaire avec la nébuleuse, la nébuleuse,
groupe stellaire, est solidaire avec l’infini. Ôtez un terme de cette
formule, le polynôme se désorganise, l’équation chancelle, la création n’a
plus de sens dans le cosmos et la démocratie n’a plus de sens sur la terre.
Donc, solidarité de tout avec tout, et de chacun avec chaque chose. La
solidarité des hommes est le corollaire invincible de la solidarité des
univers. Le lien démocratique est de même nature que le rayon solaire.
Et, comme le vrai ne vit sur un point qu’à la condition de vivre sur tous,
pour que l’homme soit solidaire avec l’homme, il faut qu’il soit solidaire
avec l’infini. »
Victor Hugo
Philosophie, commencement d’un livre, IIème partie.
Préface philosophique des Misérables.
Le Cercle des Liseurs du Val
Bièvres – lundi 16 octobre 2016