Auteurs
 

 

 

Christine de Mazières

auteur de

"Trois jours à Berlin"
Prix littéraire sélection ADULTE

Christine de Mazières, franco-allemande, est haut fonctionnaire et vit dans la région parisienne.
Diplômée de l’IEP Paris et de l’ENA, elle a débuté sa carrière au Ministère des finances en 1989.
Pendant dix ans, de 2006 à 2016, elle a été la déléguée générale du Syndicat National de l'Édition.
Conseillère maître à la Cour des comptes, Christine de Mazières est également secrétaire générale du Club économique franco-allemand à Paris, vice-présidente du Beirat de la Fondation Genshagen et membre du jury du prix littéraire franco-allemand Franz Hessel. En 2019, elle est rapporteur général de la Cour des comptes.
Elle est l'auteur de deux ouvrages, "Requiem pour la RDA" (Denoël, 1995) et "L'Europe par l'école" (Eska, 2005).
Dans "Trois jours à Berlin" (2019), son premier roman, elle aborde la chute du Mur.

 

Bibliographie

Livres en dédicace sur le Salon:

Trois jours à Berlin , roman

Auteur : Christine de Mazières

Editeur : Sabine Wespieser, 2019


Le 9 novembre 1989, à Berlin-Est habituellement désert sitôt le soir tombé, des groupes silencieux convergent vers les postes-frontières. Tous ont entendu le porte-parole du Parti bredouiller ab sofort, " dès maintenant", en réponse à la question d'un journaliste sur la date de l'ouverture du mur. De ce colossal cafouillage naît l'événement historique majeur que vivent, incrédules, les personnages de Trois jours à Berlin : Anna, une Française amoureuse de l'Allemagne, rêvant de retrouver Micha, naguère croisé à l'Est ; Micha lui-même, fils en rupture de ban d'un hiérarque communiste, que hante sa tentative de fuite à l'Ouest, quinze ans plus tôt ; le jeune cinéaste, transfuge de RDA, hébergeant Anna... Et quelques-uns qui, de part et d'autre du mur, oscillent entre stupéfaction et désarroi. Sortant d'un cinéma où elle a revu Les Ailes du désir, tandis que les premiers citoyens de l'Est ont déjà franchi le checkpoint, Anna marche dans la nuit avec le sentiment que le film se poursuit. Cassiel, l'ange des larmes de Wim Wenders, s'invite alors dans la ronde, survolant, ému et complice, la foule joyeuse et pacifique, avide de fraternisation...

Et si on recommençait l'Europe par l'école? , un plaidoyer franco-allemand

Auteur : Christine de Mazières et Babette Nieder

Editeur : Eska, 2006

 

Il n'est plus temps aujourd'hui d'être pour ou contre l'Europe : elle est une réalité. L'Europe n'est plus une question du pourquoi, mais du comment. Si les Français veulent rester dans la course, ils devront s'ouvrir aux autres, apprendre à entendre d'autres langages. La France défend la diversité culturelle dans le cinéma ou la chanson contre l'américanisation qui avance sous couvert de mondialisation. Mais en même temps, nous sommes acquis à l'idée que " l'anglais suffit " et boudons l'apprentissage d'autres langues européennes non universelles. Pourtant, diversité culturelle et diversité linguistique sont l'avers et l'envers d'une même médaille. La langue n'est pas un simple moyen de communication. C'est le reflet d'une vision du monde spécifique et irremplaçable. L'âme d'un peuple passe par sa langue. Un Français et un Allemand qui communiquent entre eux en basic English se comprennent-ils vraiment ? La question est simple : souhaitons-nous qu'en 2030 1e français, l'allemand ou l'italien soient encore compris hors des frontières nationales ou qu'ils aient acquis le statut du breton ou de l'occitan ? Il faut un changement de cap. Pourquoi ne pas recommencer l'Europe par l'éducation ? S'initier aux cultures d'autres pays européens par l'apprentissage précoce des langues. Créer un cours de " civilisation européenne " dans les collèges. Susciter une mobilité d'enseignants au sein de l'Europe...