Christine de Mazières auteur de "Trois jours à Berlin"
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Christine de Mazières, franco-allemande, est
haut fonctionnaire et vit dans la région parisienne.
Diplômée de l’IEP Paris et de l’ENA, elle a débuté sa carrière au
Ministère des finances en 1989.
Pendant dix ans, de 2006 à 2016, elle a été la déléguée générale du
Syndicat National de l'Édition.
Conseillère maître à la Cour des comptes, Christine de Mazières est
également secrétaire générale du Club économique franco-allemand à
Paris, vice-présidente du Beirat de la Fondation Genshagen et membre du
jury du prix littéraire franco-allemand Franz Hessel. En 2019, elle est
rapporteur général de la Cour des comptes.
Elle est l'auteur de deux ouvrages, "Requiem pour la RDA" (Denoël, 1995)
et "L'Europe par l'école" (Eska, 2005).
Dans "Trois jours à Berlin" (2019), son premier roman, elle aborde la
chute du Mur.
Livres en dédicace sur le Salon:
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Trois jours à Berlin , roman Auteur : Christine de Mazières Editeur : Sabine Wespieser, 2019
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Et si on recommençait l'Europe par l'école? , un plaidoyer franco-allemand Auteur : Christine de Mazières et Babette Nieder Editeur : Eska, 2006
Il n'est plus temps aujourd'hui d'être pour ou contre l'Europe : elle est une réalité. L'Europe n'est plus une question du pourquoi, mais du comment. Si les Français veulent rester dans la course, ils devront s'ouvrir aux autres, apprendre à entendre d'autres langages. La France défend la diversité culturelle dans le cinéma ou la chanson contre l'américanisation qui avance sous couvert de mondialisation. Mais en même temps, nous sommes acquis à l'idée que " l'anglais suffit " et boudons l'apprentissage d'autres langues européennes non universelles. Pourtant, diversité culturelle et diversité linguistique sont l'avers et l'envers d'une même médaille. La langue n'est pas un simple moyen de communication. C'est le reflet d'une vision du monde spécifique et irremplaçable. L'âme d'un peuple passe par sa langue. Un Français et un Allemand qui communiquent entre eux en basic English se comprennent-ils vraiment ? La question est simple : souhaitons-nous qu'en 2030 1e français, l'allemand ou l'italien soient encore compris hors des frontières nationales ou qu'ils aient acquis le statut du breton ou de l'occitan ? Il faut un changement de cap. Pourquoi ne pas recommencer l'Europe par l'éducation ? S'initier aux cultures d'autres pays européens par l'apprentissage précoce des langues. Créer un cours de " civilisation européenne " dans les collèges. Susciter une mobilité d'enseignants au sein de l'Europe... |
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