Auteurs
 

 

 

 

Michel Bernard

auteur de

"Le bon cœur"
Prix littéraire sélection ADULTE

Michel Bernard est né à Bar-le-Duc. Haut fonctionnaire, il est l'auteur de Mes tours de France (L'Âge d'Homme, 1999, la petite vermillon, 2014) et de Comme un enfant, biographie romancée de Charles Trenet (Le Temps qu'il fait, 2003). Après La Tranchée de Calonne en 2007, couronné par le Prix Erckmann-Chatrian, il publie deux autres livres à La Table Ronde, La Maison du docteur Laheurte (2009, Prix Maurice Genevoix) et Le Corps de la France (2010, Prix Erwan Bergot de l'Armée de Terre). Suivront, toujours à la Table Ronde, un livre sur l'écrivain Maurice Genevoix, Pour Genevoix (2011), ainsi qu'un roman sur l'expérience humaine et musicale du compositeur Maurice Ravel durant la Grande Guerre, Les Forêts de Ravel (2014), pour lequel il a reçu le Prix Livres et Musiques du festival de Deauville en 2015.

 

 

Bibliographie

Livres en dédicace sur le Salon:

Le bon cœur  

Auteur : Michel Bernard

Editeur : La Table Ronde



 

Le Bon Cœur est le roman d’une voix, celle d’une paysanne de dix-sept ans qui retint le royaume de France sur le bord de l'abîme, le sauva et en mourut. Elle changea le cours de l’Histoire en réveillant dans le cœur usé des hommes la force de croire et d’aimer.
Le Bon Cœur n’apportera pas de révélations scandaleuses ou d’hypothèses hasardeuses sur Jeanne d’Arc. L’ambition romanesque de Michel Bernard est ailleurs : tout son talent est de nous faire revivre cette histoire que l’on connaît ou que l’on croit connaître tel un chroniqueur de cette époque. Il chante les paysages traversés avec un lyrisme discret et les batailles gagnées ou perdues avec une manière d’étonnement calme pour que Jeanne nous apparaisse comme elle est apparue à ses contemporains : évidente et insaisissable.

Le corps de la France

Auteur : Michel Bernard

Editeur : La Table Ronde

 

Le Corps de la France parle de gens qui ont réellement existé. Ils ne se connaissaient pas, mais la plupart ont vécu à la même époque, pendant et entre les deux guerres mondiales, en France et hors de France, au Québec. Ce sont des écrivains, des musiciens , un chanteur, un sculpteur, et Charles de Gaulle.
Le livre commence au mois de juin 1940, à Paris que quittent dans une vieille Bugatti un écrivain et sa femme. Le flot de l’exode les entraîne vers la Loire où ils assistent aux derniers combats. Plus rien ne sera pareil pour Léon Werth. Pas plusque pour le mitrailleur Henri Calet capturé au même moment... Ils voient, de ce jour, ce qui était près d’eux et en eux, et qu’ils n’avaient jamais vu... Les deux écrivains sont entrés dans un étrange pays : le leur. Ils y croisent d’autres artistes, des soldats et des marins, des illustres et des humbles, les siècles et l’avenir, la campagne sous le soleil, les quais de la Saône à Tournus, la neige, des coureurs du Tour de France, « La route enchantée ». Le Corps de la France est un chant d’amour.

Les forêts de Ravel

Auteur : Michel Bernard

Editeur : La Table Ronde

« Quand Ravel leva la tête, il aperçut, à distance, debout dans l’entrée et sur les marches de l’escalier, une assistance muette. Elle ne bougeait ni n'applaudissait, dans l’espoir peut-être que le concert impromptu se prolongeât. Ils étaient ainsi quelques médecins, infirmiers et convalescents, que la musique, traversant portes et cloisons, avait un à un silencieusement rassemblés. Le pianiste joua encore la Mazurka en ré majeur, puis une pièce délicate et lente que personne n’identifia. Son doigt pressant la touche de la note ultime la fit longtemps résonner. »
En mars 1916, peu après avoir achevé son Trio en la majeur, Maurice Ravel rejoint Bar-le-Duc, puis Verdun. Il a quarante et un ans. Engagé volontaire, conducteur d’ambulance, il est chargé de transporter jusqu'aux hôpitaux de campagne des hommes broyés par l’offensive allemande. Michel Bernard le saisit à ce tournant de sa vie, l'accompagne dans son difficile retour à la vie civile et montre comment, jusqu'à son dernier soupir, «l’énorme concerto du front» n’a cessé de résonner dans l'âme de Ravel.

La tranchée de Calonne

Auteur : Michel Bernard

Editeur : La Table Ronde




 

Comme le fit Larbaud pour le duché d'Allen, Michel Bernard élève le Barrois mouvant, son pays natal sublimé, singulier désert et «marche» de l'ancien royaume, à la dignité d'une France immémoriale. En de saisissants raccourcis se tisse une fresque au grain serré où les figures mythiques de Jeanne d'Arc et de Charles de Gaulle, l'ombre des druides et celles des sacrifiés de Verdun, les rêves de Barrès et l'empreinte de Ligier-Richier, la silhouette de Ravel ambulancier et le fantôme d'Alain-Fournier se mêlent et s'entrecroisent.
«Les paysages, écrit l'auteur, sont nos royaumes.» Courte phrase qui pourrait servir d'épigraphe à ce récit musical et tourmenté que l'on croirait composé par un moderne Michelet.

La maison du docteur Laheurte

Auteur : Michel Bernard

Editeur : La Table Ronde


 

La maison du docteur Laheurte est le récit des quelques semaines de vacances d'un enfant, dans une propriété familiale au bord du lac d'Annecy, que hante le souvenir d'un aïeul prestigieux, amiral et compositeur. Entre l'invité et l'officier musicien s'établit une relation inattendue parmi les objets du passé, comme un legs invisible.
Pour ce jeune garçon ébloui par le vitrail qui transfigure les montagnes, cet été s'inscrit dans sa mémoire comme l'épiphanie de l'enfance, qui précède le moment mélancolique de sa disparition.
Les dernières « vacances d'un enfant », magnifiées par la précision pointilliste du souvenir, atteignent leur point d'orgue et leur vibrante et secrète harmonie à l'écoute d'une sonate inachevée dont l'auteur est l'aïeul disparu. Dans cette figure, le lecteur attentif reconnaîtra l'amiral Jean Cras, de qui l'œuvre impressionniste est aujourd'hui redécouverte.

Visages de Verdun

Auteur : Michel Bernard

Editeur : Perrin

 

Qu'est-ce que la France ? A cette question, Verdun apporte la plus bouleversante et la plus précise des réponses. Trois cent mille soldats français et allemands sont morts pendant les trois cents jours de la bataille de Verdun, entre les mois de février et décembre 1916. A l'échelle démesurée de la Grande Guerre, ce n'est pas si important. Rapporté au paysage de Verdun, à cet amphithéâtre de sombres collines que le regard embrasse en un instant, c'est vertigineux.
Nul ne peut prétendre connaître la France et ce qui fait le fond de notre pays, ce peuple très ancien et mêlé qui vit là, au bout de l'Europe, s'il n'a posé son regard sur cet horizon de bois élevés qui s'appellent le Mort-Homme, la cote 304, Douaumont, Vaux, Fleury, le bois des Caures... Nul ne peut comprendre la relation singulière qui s'est nouée ici entre la France et l'Allemagne, s'il n'a vu sous l'Ossuaire les restes mélangés de leur commune humanité, témoignage d'une commune souffrance. Il s'est passé là quelque chose qui traverse le temps. Visages de Verdun en dévoile l'âme par la conjugaison de photos inédites et d'un récit prenant.

Autres titres:


- Mes tours de France, L'Âge d'homme, 1999
- Comme un enfant, Le Temps qu'il fait, 2003
- Le Ciel entre les feuilles, Éditions Noires terres, 2003
- Coécrit avec Jean-Marie Lecomte (photographies).
- La Meuse sentimentale, Éditions Noires terres, 2004
- Coécrit avec Jean-Marie Lecomte et Marc Paygnard (photographies).
- Pour Genevoix, La Table ronde, 2011
- La Grande Guerre vue du ciel, Perrin, 2014
- Deux Remords de Claude Monet, La Table ronde, 2016 Prix du festival du livre de Metz 2017