Marie Sizun
est née en 1940. Elle grandit et fait ses études à Paris. Agrégée de
lettres classiques en 1964, elle devient professeur de littérature en
France avant de partir à l’étranger enseigner le français dans des
Écoles européennes, d’abord en Allemagne, pendant dix-sept ans, puis en
Belgique. Mère de trois enfants, elle est de retour à Paris en 2001.
Marie Sizun a écrit toute sa
vie de petits textes courts, des nouvelles, mais c’est à l’âge de la
retraite qu’elle décide de se consacrer pleinement à l’écriture.
Amoureuse de la Bretagne, la romancière se choisit pour pseudonyme le
nom d’un cap breton en souvenir d’heureuses vacances. A l’âge de 65 ans,
Marie Sizun publie son premier roman, "Le Père de la petite" (Arléa,
2005). Dix huit-mois plus tard paraît "La femme de l’Allemand" (Arléa,
2007) où l’on retrouve, dans un style sobre et pudique, les mêmes
interrogations autour de l’Histoire, la filiation et l’amour. Avant
d’être un nom de plume Marie Sizun est aussi celui d’une peintre qui de
temps en temps expose ses toiles lors de petites expositions estivales.
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Un
léger déplacement, Prix
Exbrayat en 2012, Prix Culture et Bibliothèques en 2013
Auteur : Marie Sizun
Editeur : Arléa, 2012
Avec sa sensibilité douce et ardente, Marie Sizun décrit
quelques jours essentiels dans la vie d’une femme qui, après
trente-cinq ans d’absence, revient à Paris sur un passé habité
de secrets et hanté par un violent amour de jeunesse. Elle nous
parle des sortilèges de la mémoire et du fragile mystère des
êtres. |
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Un jour par
la forêt
Auteur : Marie Sizun
Editeur : Arléa, 2013
Qu'est-ce qui pousse Sabine, petite élève de 5e, solitaire et
rêveuse, à ne pas se rendre en classe, ce matin de printemps ?
... Ce n'est pas seulement pour échapper au rendez-vous que la
prof de français, excédée par son désintérêt, a fixé à sa mère.
La fuite de Sabine parle de honte et d'incompréhension. Honte de
sa mère, qu'elle sent ne pas correspondre à l'image qu'on se
fait d'une mère attentive, soucieuse de la scolarité de son
enfant ; mais aussi honte de son milieu social où la culture
reste un mot opaque, presque hostile. La petite prend soudain
conscience que ce monde du lycée lui est fermé, comme il l'a été
aux siens. Mais, au cours de sa journée vagabonde, bien des
choses vont changer pour elle. Le hasard d'une rencontre lui
fera découvrir le trésor qu'elle porte en elle et qui ne demande
qu'à être révélé. Sous les auspices de Victor Hugo, et plus
largement de la poésie, Marie Sizun nous donne à voir la
métamorphose d'une petite fille que tout condamnait à l'échec
scolaire mais qu'un regard différent révèle à elle-même. |
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Plage
Auteur : Marie Sizun
Editeur : Arléa, 2010
Que fait cette femme seule sur la plage d’une petite station
balnéaire de Bretagne ? Elle est si discrète qu’elle se fond
dans le paysage. Elle observe les gens autour d’elle, semble
attendre, mais quoi ? C’est un homme qu’elle attend. Il doit
venir la rejoindre ; il le lui a promis. À la fin de la semaine,
il sera là. Il est son amant. Il est marié. Elle veut voir dans
sa prochaine venue un choix qu’il assume. Alors elle l’attend et
trompe son ennui en jouant à la femme en vacances. Mais les
jours se succèdent, les nouvelles se font plus rares, plus
embrouillées. Passant tour à tour de l’inquiétude au désespoir,
puis de l’abattement à la colère, elle sortira à jamais changée
de cette semaine décisive. Avec un art qui lui est propre, Marie
Sizun dresse le portrait tout en nuances d’une femme
d’aujourd’hui. Avec finesse, elle explore l’intimité des êtres
dans leurs moments de doutes et de passion. . |