celles de la ville de Soukhoumi, bordant la Mer Noire, tombée en décrépitude, des portraits touchants aussi, d’inconnus de tout âge, pris sur les bords de mer, et qui respirent la vie, dans toute sa simplicité.
Ces mystérieux instantanés envoyés de façon anonyme à son père, intriguent au plus au point le jeune Léo, qui par hasard, les a eus entre les mains. Un soir, n'y tenant plus, l'adolescent lui demande des explications. Son père lui raconte alors... Derrière ces photos expédiées d’une région de Géorgie malmenée par l’Histoire, se cache un pan de sa vie : c’était il y a des années, lors d’un échange entre lycées alors qu’il était surveillant…
Qui vive ?
auteurs : Jean-Philippe Blondel,
photographies de Florence LebertT
Thierry Magnier, 2010. Coll Photoroman
Ils ne sont pas comme nous
auteurs :
Jean-Sébastien Blanck
José Ignacio Fernandez (photographies)
Alzabane éditions, 2009
Ecrite comme un véritable « livre-film », cette nouvelle nous transporte au cœur de l’Allemagne, en 1938, dans un établissement de malades mentaux, où les patients coulent une vie paisible…Le narrateur, un mystérieux journaliste, tient un journal de bord et entre ses lignes, nous comprenons la tragédie qui se prépare secrètement : l'extermination par les nazis de tous les patients, au nom du programme T4.
Cette histoire est inspirée de l'Histoire vraie. Le livre interroge : pourquoi les civilisations et sociétés les plus "avancées" sont-elles capables des pires barbaries ? quels mécanismes d'obéissance et de passivité ont permis aux nazis de faire appliquer, de près ou de loin, le pire des programmes à des millions d'individus.
Ces deux récits mettent en scène des situations conflictuelles, parfois tragiques, autour de l'amour maternel et de l'inceste.
Semoule de blé dur suivi de Sablés amers
Auteur : Amel Isyès
Edition. du Jasmin
Collection : Jasmin littérature poche
Semoule de blé dur suivi de Sablés amers Comment échapper au modèle imposé par sa mère tout en conservant son amour ? Amira veut la liberté de choisir, sans pour autant renier les valeurs familiales. Comment protéger les autres du mal que l'on subit quand on ne peut rien dire, et surtout pas à sa mère ? Pour sauver Naïma, Magalie choisit de sacrifier leur amitié. Deux images de l'enfance, dans les tourments naturels de l'adolescence pour Amira, entourée d'amour, dans la tragédie de la violence et de l'impuissance pour Magalie, seule dans un monde indifférent.
Les chapitres très courts alternant le récit du fils et celui de la mère, sans redondance mais bien dans une continuité, donnent à cette œuvre un dynamisme rarement perçu jusqu’alors avec autant de passion et d’adrénaline chez Mikaël Ollivier. On s’y engouffre sans pouvoir s'en passer. De la première à la dernière ligne nous sommes happés, comme si nous visionnions ce que nous lisons. Un texte-scénario pour un très bon film d’auteur.
Plus jamais sans
elle
Auteur :
Mikaël Ollivier
Editions du Seuil, 2012
Le jour de ses dix-huit ans, Alan n'a
qu'un souhait : rencontrer celle qu'il n'a jamais vue, dont il
ne sait rien, pas même le nom : sa mère. Un vœu qui fera
basculer sa vie.
Car pour rejoindre Ellen, cette femme armée, rebelle et
solitaire, mais surtout pour la sauver et rester à ses côtés, il
lui faudra devenir un autre. Lui qui n'a jamais voyagé,
parcourra l'Europe de Londres jusqu'à Sofia, en passant par
Prague et le grand Nord. Lui qui a toujours obéi, transgressera
les lois et affrontera police et truands. Lui que son père a
toujours protégé, apprendra à n'avoir peur de rien… Sauf de
perdre celle qu'il a eu tant de mal à retrouver.
Prix Michel Tournier des lycéens 2014