Le Cercle des Liseurs du Val

 Paris – jeudi 28 novembre 2013 

La Grande Librairie 

un Cercle très particulier pour une Soirée passionnante !!

Les Liseurs du Val assistent à l’émission animée

par François Busnel La Grande Librairie ,

émission qui  propose chaque semaine

un magazine qui suit de près l'actualité littéraire,



 

Adresse de la vidéo : http://www.france5.fr/emissions/la-grande-librairie/diffusions/28-11-2013_154278

 

Etaient invités sur le plateau :

 

▬► Michel Onfray pour Le Magnétisme des solstices - Ed. des Equateurs

Cinquième tome de son journal philosophique consacré à l'hédonisme.  Ce journal, tenu au fil de ces dernières années, est une plongée dans l'univers de Michel Onfray. On y croise des philosophes qu'il admire, de Diogène à Proudhon en passant par Montaigne. Mais on y parle aussi de politique, de laïcité et d'anarchisme, de littérature, d'art ou de musique. Lectures personnelles, réflexions sur l'actualité, rencontres amicales ou souvenirs d'enfance, tout y est matière à s'étonner et à penser.
Et à se demander sans relâche : « Comment mener une vie philosophique ? »

 

▬►François Cheng,  pour Cinq méditations sur la mort : autrement dit la vie - Albin Michel 

Comme ses Cinq méditations sur la beauté, ce texte de François Cheng est né d’échanges avec ses amis, auxquels le lecteur est invité à devenir partie prenante. Il entendra ainsi le poète, au soir de sa vie, s’exprimer sur un sujet que beaucoup préfèrent éviter. Le voici se livrant comme il ne l’avait peut-être jamais fait, et transmettant une parole à la fois humble et hardie.
Il n’a pas la prétention de délivrer un « message » sur l’après-vie, ni d’élaborer un discours dogmatique, mais il témoigne d’une vision de la « vie ouverte ». Une vision en mouvement ascendant qui renverse notre perception de l’existence humaine, et nous invite à envisager la vie à la lumière de notre propre mort. Celle-ci, transformant chaque vie en destin singulier, la fait participer à une grande Aventure en devenir.

 

▬►Etienne Klein, physicien, pour En cherchant Majorana - Flammarion 

Ettore Majorana m'est tombé dessus lorsque je commençais mes études de physique. A lui seul, il incarne la contradiction la plus radicale qui fût jamais apportée à tout ce qui est ordinairement considéré comme ordinaire chez les physiciens. Il est une singularité pure, qui a surgi dans l'Italie des années vingt, au moment où la physique venait d'accomplir sa révolution quantique et de découvrir l'atome.
Né en 1906, Majorana fut un théoricien fulgurant. Ses travaux sur l'atome et l'interaction nucléaire ont fait date. En 1937, il publia même un article prophétique dans lequel il envisage l'existence de particules d un genre nouveau, qui pourraient résoudre la grande énigme de la matière noire.
Ce jeune homme maigre, aux yeux sombres et incandescents, était considéré comme un génie de la trempe de Galilée. Mais de tels dons ont leur contrepoids : Majorana ne savait pas vivre parmi les hommes, et c'est la pente pessimiste et tourmentée de son âme qui finit par l'emporter. A l'âge de trente et un ans, il décida de disparaître et le fit savoir. Une nuit de mars 1938, il embarqua sur un navire qui effectuait la liaison Naples-Palerme et se volatilisa.
Etienne Klein est parti sur les traces de Majorana, à Catane, Rome, Naples et Palerme. Il a rencontré des membres de sa famille, fouillé les archives, analysé les travaux scientifiques, avec le secret espoir que ce personnage romanesque cesserait enfin de se dérober.

 

▬►Lionel Naccache,  pour son essai

Un sujet en soi : Les neurosciences, le Talmud et la subjectivité -  Odile Jacob.

Comment définir qui nous sommes ? Par tout un ensemble de valeurs subjectives, de souvenirs, d’expériences, de rencontres, d’attitudes, de décisions… et immanquablement aussi par nos croyances. Croyances les plus diverses qui, au-delà de la variété de leurs contenus, n’en demeurent pas moins les manifestations de ce stupéfiant constituant de notre vie mentale : nous sommes des êtres de croyance. Irrésistiblement.
Sur les traces de cette composante centrale de notre subjectivité, Lionel Naccache, l’un des très grands neuroscientifiques de la conscience, plonge dans l’univers du Talmud– qui n’est pas étranger à sa propre subjectivité ! – pour mettre en lumière une résolution possible de cette énigme : ou comment apprendre à chérir notre subjectivité sans pour autant l’adorer ! Lionel Naccache nous livre à travers ses lectures talmudiques un exercice brillant d’herméneutique contemporaine qui nous permet de (re)découvrir cette œuvre gigantesque, à la fois célèbre et méconnue, qu’est le Talmud.

 

 

 

 

 

 

 

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