Nathalie Azoulai, ancienne élève de l’école Normale Supérieure de Saint-Cloud, est agrégée de lettres modernes. Elle a enseigné pendant plusieurs années avant de se consacrer à l’écriture. Auteure d’ouvrages pour la jeunesse ainsi que de scénarios pour le cinéma, elle travaille actuellement dans l’édition. Elle est l’auteure de plusieurs romans. Son livre « Titus n’aimait pas Bérénice », sélectionné pour les prix Goncourt, Médicis et Femina en 2015, a obtenu le prix Médicis. Elle est aussi membre du jury Femina.

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Prix Michel Tournier 2023 Sélection Adulte

« La fille Parfaite » de Nathalie Azoulai – P.O.L – 2022

Règlement et vote
 

Deux amies d’enfance : Adèle Prinker et Rachel Deville. La première est très douée en mathématiques, mais pas seulement. Elle est en réalité une polymathe qui se distingue parfois en philosophie. La seconde est très douée en lettres mais obtient un bac scientifique. Elles vont à l’école ensemble, puis au lycée et restent amies à l’âge adulte.

 

Dès le début du roman, l’une d’elle se suicide. L’autre tente de comprendre son geste et se plonge dans une analyse généalogique intellectuelle et morale.

A votre avis, qui des deux est la plus heureuse ou plus malheureuse au point de se suicider ?

 

En quoi les disciplines scientifiques ou littéraires peuvent-elles prédisposer au malheur ? Rarement dans la littérature le thème des différences entre disciplines a été autant disséqué en profondeur. « Faire des maths, c’est donner le même nom à des choses différentes, est-ce pareil en littérature malgré les apparences ? » se demandera l’une d’elles. Mais laquelle ?

Ou bien cela n’a rien à voir et les causes du suicide sont à rechercher dans l’histoire familiale comme si l’aptitude au bonheur dépendait d’une sorte d’hérédité.