Un léger déplacement

Marie Sizun

Editions Arléa, 2012

 

Hélène a quitté Paris après ses études et vit depuis trente-cinq ans à New York où elle travaille comme libraire avec son mari, américain.
Un héritage la rend propriétaire de l’appartement familial situé àParis, où elle a passé une enfance et une adolescence difficiles. Elle décide alors de rentrer quelques jours en France pour mettre l’appartement en vente.
À Paris, elle se retrouve assaillie par les fantômes du passé et les souvenirs d’une vie familiale mais aussi réconfortée par la beauté de la ville, et la douceur d’un singulier et persistant amour de jeunesse. Elle tombe sous le charme de ce passé tendre et douloureux, et sa vie new-yorkaise, dans ce léger déplacement, chavire dangereusement.

Avec Un léger déplacement, Marie Sizun décrit avec sa sensibilité douce et ardente quelques jours essentiels dans la vie d’une femme. 

 

Marie Sizun
Agrégée de lettres classiques, elle devient professeur de littérature en France avant de partir à l’étranger enseigner le français dans des Écoles européennes, d’abord en Allemagne, pendant dix-sept ans, puis en Belgique.

Marie Sizun a écrit toute sa vie des petits textes courts, des nouvelles, mais c’est à l’âge de la retraite qu’elle décide de se consacrer pleinement à l’écriture. Amoureuse de la Bretagne, la romancière se choisit pour pseudonyme le nom d’un cap breton en souvenir d’heureuses vacances. Son deuxième roman, La femme de l’Allemand, lui vaut le « Grand prix des lectrices de Elle » en 2008.

Avant d’être un nom de plume Marie Sizun est aussi celui d’une peintre qui expose ses toiles lors de petites expositions estivales.